Julien Bougot et Marguerite Matine se rencontrent à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq où ils s’intéressent tous les deux au mouvement et à la création collective. Là, ils travaillent le corps, l’écriture de plateau, l’improvisation, construisent un langage théâtral commun qui leur permet aujourd’hui de mettre en résonance leurs parcours aussi différents que complémentaires, Julien venant de la danse, de la culture hip-hop et formé très tôt au théâtre, Marguerite de l’écriture, de la prose poétique et de la recherche universitaire.

 

    Cette complémentarité et cette complicité tant humaine qu’artistique les poussent à se retrouver au sein de la Compagnie du Dernier Mur où ils mêlent leurs passions respectives, l’un pour le corps, l’autre pour les mots. Toujours à travers l’écriture de plateau et l’improvisation, ils explorent les possibilités du corps, sa rencontre avec la langue, comment construire la parole juste, celle qui mêle folie et grandeur, drame et bouffons.

 

  Avec cette langue, il s’agit de raconter un monde en mutations, un monde bouleversant, parfois terrifiant, en s’attardant sur ses petits détails, sur les quotidiens anonymes, sur les gens qu’on croit sans histoires.

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    Travaillant entre l’Ile-de-France et le Grand Est, attachée aux espaces urbains, périurbains et ruraux, la Compagnie du Dernier Mur est animée par des valeurs de démocratisation et de décentralisation de la culture, d’une culture accessible tant en tant que spectateur, spectatrice que praticien, praticienne. Sa pratique axée autour du plateau nu et son désir de proposer des spectacles et des actions culturelles adaptables sur tous les types de territoire et hors les murs lui permet également de proposer un théâtre raisonné, conscient tant des enjeux sociaux qu’écologiques de son temps. Elle partage ainsi son travail entre création artistique et actions culturelles.